Nous sommes ravis d'accueillir le Dr Laurianne Scourzic (Weill Cornell Medicine, New York) qui présentera un séminaire :

La plasticité des cellules B du centre germinatif : mécanismes et implications pour l'immunité adaptative et dans le lymphome à cellules B.

Le Dr Scourzic est actuellement professeur de biologie moléculaire à la Weill Cornell Medicine dans la division d'hématologie et d'oncologie médicale, mais elle prévoit de retourner en France l'année prochaine. N'hésitez pas à me faire savoir si vous souhaitez la rencontrer.

Biographie : Le Dr Scourzic a reçu une formation en biologie, avec une licence en biologie cellulaire et physiologie de l'Université de Bretagne Occidentale, a obtenu son Master européen et son Magistère de génétique de l'Université Paris Diderot/Cold Spring Harbor, et a défendu son doctorat en biologie moléculaire et cellulaire à Paris Saclay/Institut Gustave Roussy dans le laboratoire du Dr Olivier Bernard. Pendant cette période, elle a généré et caractérisé le premier modèle murin de lymphome T angio-immunoblastique (AITL) en utilisant la transplantation en série de cellules souches hématopoïétiques (CSH) mutées Dnmt3aR882H et inactivées Tet2. En tant que boursière postdoctorale dans les laboratoires du Dr Eftychia Apostolou et du Pr Ari Melnick au Weill Cornell Medical College à New York, elle a déchiffré que IG-DMR constitue un élément de contrôle bipartite qui maintient l'empreinte au locus Dlk1-Dio3 par restriction spécifique de l'allèle de la machinerie de (dé)méthylation de l'ADN en utilisant les stratégies CRISPR dCas9-Dnmt3a, dCas9-Tet1 ou dCas9-KRAB. En outre, elle a identifié que les cellules B du centre germinal (GC) recevant l'aide des cellules T d'aide folliculaire (TFH) sont dotées d'une grande plasticité et manifestent une fonctionnalité semblable à celle des cellules souches dans un contexte physiologique, comme le démontre la reprogrammation de cellules somatiques de cellules B GC normales ou portant des mutations conductrices de lymphome à l'aide de modèles de souris floxées inductibles par le Dox (4-7 allèles). En outre, ces signatures de type cellules souches GC sont associées à des pronostics défavorables chez les patients atteints de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL).