Notre équipe, en étroite collaboration avec les services de Dermatologie et de pathologie du CHU de Nice, s’attache depuis de nombreuses années, à développer une recherche translationnelle innovante en utilisant des techniques de pointe pour mieux comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans le développement, la progression et la résistance aux traitements des mélanomes cutanés. Notre équipe a été la première à décrire le rôle de BRAF dans les mélanomes et à identifier une mutation dans MITF (le gène clé de la différenciation mélanocytaire) qui prédispose les porteurs au mélanome et au cancer du rein. Nous avons également joué un rôle clé dans la description du rôle de MITF dans la plasticité des cellules de mélanomes qui est associés à une plus grande agressivité et à une résistance aux thérapies. Récemment, nous avons montré les interactions entre le métabolisme, l’épigénétique et la résistance aux thérapies ciblées. En 2016, nous avons initié une nouvelle thématique sur le mélanome oculaire, en collaboration avec le service d’ophtalmologie, avec l’objectif de transférer nos découvertes à la clinique. Nos travaux ont déjà permis l’identification de marqueurs pronostiques fiables et des cibles thérapeutiques pertinentes qui permettront d’améliorer la survie des patients. Enfin, notre équipe a toujours étudié les processus de la pigmentation cutanée et développé avec les industriels des nouveaux agents dépigmentant co-brevetés par Inserm Transfert et l’industrie.
Ces travaux pionniers nous ont permis d’avoir une grande visibilité qui se traduit par des financements internationaux et plus de 50 invitations à des meetings de périmètre international.

Projets

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C. Bertolotto

C. BertolottoDirectrice de recherche
Mail corine.bertolotto@univ-cotedazur.fr

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R. Ballotti

R. BallottiDirecteur de recherche
Mail robert.ballotti@univ-cotedazur.fr

P. BahadoranProfesseur des Universités-Praticien hospitalier (PU-PH)
Mail philippe.bahadoran@univ-cotedazur.fr

A cause des résistances primaires ou secondaires au traitement, le meilleur moyen de soigner un mélanome reste encore le dépistage précoce, d’où la nécessité d’identifier les gènes de prédisposition et des patients à risque pour adapter leur suivi.

Notre équipe travaille en collaboration avec l’Institut Gustave Roussy à Paris pour identifier les gènes de prédisposition au mélanome. L’étude des mécanismes de l’oncogenèse mélanocytaire nous a conduit à découvrir une mutation dans le facteur de transcription MITF (p.E318K), le gène maitre de l’homéostasie des cellules mélanocytaires. Cette mutation qui confère aux porteurs un risque 5 fois plus élevé de développer un mélanome. De façon importante, ces travaux ont mené à de nouvelles recommandations nationales pour le suivi dermatologique. Notre équipe continue à étudier le rôle de MITF dans la biologie des mélanocytes et les mélanomes.

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M. Dalmasso

M. DalmassoIngénieur(e) d’études
Mail melanie.dalmasso@univ-cotedazur.fr

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K. Bille

K. BilleAssistant(e) ingénieur(e)
Mail karine.bille@univ-cotedazur.fr

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C. Bertolotto

C. BertolottoDirectrice de recherche
Mail corine.bertolotto@univ-cotedazur.fr

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R. Ballotti

R. BallottiDirecteur de recherche
Mail robert.ballotti@univ-cotedazur.fr

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Y. Cheli

Y. CheliChargé de recherche
Mail yann.cheli@univ-cotedazur.fr

Nos travaux ont démontré que MITF joue un rôle clé dans la plasticité cellulaire, processus qui permet aux cellules de mélanome de s’adapter à leur microenvironnement et d’échapper à l’effet des traitements.

Notre équipe a été pionnière dans le domaine de la plasticité des cellules de mélanome en démontrant qu’une expression élevée de MITF est associée à des cellules prolifératives alors qu’une expression faible de MITF est associée à des cellules avec un phénotype invasif. Cette plasticité phénotypique est utilisée par les cellules tumorales pour échapper aux traitements, ce qui conduit aux récidives. En collaboration avec le service de Dermatologie du CHU de Nice, nous avons récemment montré que MITF peut réguler la réponse immunitaire anti-tumorale. Notre équipe s’attache à mieux comprendre les mécanismes de cette plasticité phénotypique, avec un focus sur les processus épigénétiques, pour identifier des traitements efficaces et de longue durée.

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C. Pisibon

C. PisibonDoctorant(e)
Mail celine.pisibon@univ-cotedazur.fr

R. Gonzalez GuerreroPostdoctorant(e)
Mail rebeca.gonzalez@univ-cotedazur.fr

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S. Giuliano

S. GiulianoIngénieur(e) de recherche
Mail serena.giuliano@univ-cotedazur.fr

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C. Bertolotto

C. BertolottoDirectrice de recherche
Mail corine.bertolotto@univ-cotedazur.fr

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R. Ballotti

R. BallottiDirecteur de recherche
Mail robert.ballotti@univ-cotedazur.fr

P. BahadoranProfesseur des Universités-Praticien hospitalier (PU-PH)
Mail philippe.bahadoran@univ-cotedazur.fr

Nos travaux ont conduit à la découverte de nouvelles molécules qui régulent la pigmentation et qui sont exploités par des partenaires industriels pour améliorer la qualité de vie des individus souffrant d’hyperpigmentation.

Si les défauts pigmentaires ne sont pas mortels, ils peuvent avoir un retentissement psychologique très important car la couleur de notre peau est la première image que nous offrons au monde extérieur. Le facteur de transcription MITF joue un rôle clé dans la régulation de la pigmentation cutanée. L’identification d’une part des évènements moléculaires qui régulent son expression et d’autre part de ses gènes cibles a permis de mieux comprendre les mécanismes de la pigmentation cutanée et d’identifier des cibles thérapeutiques dont certaines sont exploitées par des partenariats industriels.

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S. Giuliano

S. GiulianoIngénieur(e) de recherche
Mail serena.giuliano@univ-cotedazur.fr

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C. Bertolotto

C. BertolottoDirectrice de recherche
Mail corine.bertolotto@univ-cotedazur.fr

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R. Ballotti

R. BallottiDirecteur de recherche
Mail robert.ballotti@univ-cotedazur.fr

L’étiologie et la génétique du mélanome uvéal sont différentes du mélanome cutané. A l’état métastatique, les mélanomes uvéaux sont hautement réfractaires aux traitements existants. 90% des patients sont en impasse thérapeutique.

Notre équipe utilise des techniques de pointe (transcriptomique, protéomique, épigénomique, séquençage de cellules uniques) pour mieux comprendre la progression du mélanome uvéal. En collaboration avec le service d’ophtalmologie du CHU de Nice, notre équipe a récemment montré l’existence d’une hétérogénéité intratumorale dans des mélanomes uvéaux primaires. Cette étude a permis d’identifier des signatures moléculaires pouvant prédire l’évolution des mélanomes uvéaux primaires et des cibles thérapeutiques qui sont en cours d’étude et qui pourront être utile en clinique pour améliorer la survie des patients atteints de mélanome uvéal.

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T. Strub

T. StrubChargé de recherche
Mail thomas.strub@univ-cotedazur.fr

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I. Krossa

I. KrossaDoctorant(e)
Mail imene.krossa@univ-cotedazur.fr

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E. Papasotiriou

E. PapasotiriouDoctorant(e)
Mail evangelia.papasotiriou@univ-cotedazur.fr

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K. Bille

K. BilleAssistant(e) ingénieur(e)
Mail karine.bille@univ-cotedazur.fr